Au Japon, parler de viol reste un tabou. La honte, le poids des traditions et un système judiciaire défaillant poussent la majorité des victimes à se taire. Mais en 2017, une femme a osé briser l’omerta : Shiori Itō, journaliste, a dénoncé publiquement son agresseur, un homme puissant et protégé. Son combat a secoué le pays, entraînant des réformes et ouvrant un débat longtemps étouffé. Pourtant, malgré ses victoires, elle a dû fuir son pays pour sa sécurité.