Depuis plus d’un siècle, nos rues, nos lieux de vie, les infrastructures que nous utilisons, les lieux de commerce, de culture, de loisir ont été transformés, façonnés pour répondre aux exigences de la voiture.

A tel titre que quand sur une route de campagne nous sommes surpris de voir un animal sauvage, nous nous disons : « tiens, le chevreuil a traversé la route », alors qu’en fait, c’est bien la route qui traverse la forêt.

Sans nous en rendre compte la voiture a transformé notre vision du monde.

Ce constat serait amusant et inoffensif si les transports ne représentaient pas la moitié des émissions de GES en Europe. Et à l’heure où tous les efforts de l’humanité devraient tendre vers la réduction rapide de ces émissions pour cause de surchauffe de la planète, le secteur automobile peine à inverser la tendance.

Comment est-ce possible ?

Léo Larivière responsable transition automobile et relations parlementaires au sein de l’ONG européenne T&E (Transport & Environment) s’est penché sur ce phénomène en analysant l’impact de la publicité automobile sur nos subconscients et publie le livre « Quand la publicité s’oppose à la transition écologique ». Et c’est passionnant. Il en parle au micro de Christophe Meunier-Jacob.