Damien Seguin, skipper de l'imoca Groupe Apicil actuellement en course sur le Vendée Globe est l'invité du 7/9 au micro de Frédéric Cloteaux en direct au large du Brésil.

Il n'est que 19ème au pointage ce matin mais c'est déjà un exploit d'avoir su traverser les difficultés extrêmes de ce Vendée Globe et d'être maintenant sur la remontée de l'atlantique, dernière épreuve rude pour les nerfs jusqu'à l'arrivée aux Sables d'olonne.

Fidèle à son esprit de compétiteur, Damien Seguin est content d'être au sein d'un groupe groupe de concurrents dont Jean Le Cam, doyen de la course qui vient d'infléchir sa trajectoire pour rester au contact et tenter, lui aussi, une option à l'est dont Damien ne sait pas encore si elle sera payante.

Il ne compare pas sa course à son précédent Vendée Globe mais pense juste qu'il a perdu beaucoup de temps après le Cap Horn et fait des choix qui, dit-il, n'ont pas toujours été judicieux.

Il ne regrette toutefois pas celui d'avoir ralenti aux passage de certaines dépressions pour préserver son bateau et son physique.

Côté moral, même si l'arrivée des premiers est imminente et que les places d'honneur vont toutes être prise, Damien reste au combat tactique et sait que les prochains jours vont être déterminants pour grappiller quelques places. 

Son Imoca Groupe Apicil, équipé de foils, est bien plus rapide que la version précédente mais cette vitesse rend aussi l'embarcation particulièrement inconfortable. On imagine que les derniers 8,000 kms ne vont pas être simples pour lui qui aime aller très vite et est malheureusement ralenti par un petit temps dont il sait qu'il va le contraindre à être en permanence à la manœuvre.

Crédit Photo : Jean-Louis Carli ( Apicil)