Le 21 juillet 2024, Paul Watson est arrêté au Groenland.

Cette arrestation soudaine questionne à l’international. D’autant que le Danemark est signataire de la Convention d’Aarhus de 1998, qui « instaure un mécanisme international de protection des défenseurs de l’environnement contre les persécutions, les mesures vexatoires et la pénalisation abusive de leurs activités ».

Un premier argument qui donné l’idée aux avocats du défenseur l'environnement, la semaine dernière, de saisir le rapporteur de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement Michel Forst. Et ce n’est pas le seul. La première prise de parole publique du ministre de la Justice danois, Peter Hummelgaard, ce 11 septembre en est un autre.

Il a reconnu, auprès de ses parlementaires, avoir joué un rôle actif dans l’arrestation du militant, après avoir été informé par la police des îles Féroé, province autonome du royaume du Danemark de l’arrivée d’un bateau pouvant transporter Watson. Le dossier a été présenté au ministère de la Justice danois qui a informé la police groenlandaise qu’il n’y avait pas de raison de rejeter une demande d’extradition émanant des autorités japonaises.

Pour Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, il n’y a pas de hasard dans cette démarche proactive menée par le Danemark et ses Îles Féroé, dont l’archipel autorise les massacres de dauphins par tradition. Sur Instagram , la militante a dénoncé une alliance des pays pro-chasse à la baleine et aux dauphins pour abattre leur ennemi commun. La défense de Paul Watson espère une prise de position ferme de Michel Forst.

Découvrez dans ce podcast l'histoire de Paul Watson et les dernières informations sur sa détention.

Un podcast de Antoine Bovio.