Boris Cyrulnik , disait : “L’évolution naturelle et culturelle ne se fait que grâce aux catastrophes.” Évoluer, et grandir, sur le lit d’une catastrophe… Faire preuve de résilience d’abord, puis sublimer l’horreur et la souffrance en produisant de la beauté . Mon invité du jour a fait du pire son meilleur. Embrassant son enfant intérieur, terrifié par les bombes de son pays de naissance, lui tenant la main en ne faisant qu’un, sans plus jamais le quitter, sans jamais se renier. Faire oublier le mal de ce monde par un croquis, puis une photo ou un film, en capturant le sublime, et en le diffusant au monde entier, tel un arc en ciel doré qui fédère et soulève nos âmes contemplatives. Pour que personne n’oublie que c’est à travers le regard d’un éternel enfant fasciné, que le monde paraît valable, et que l'existence semble surmontable.

Mon invité est lui-même sa propre et plus grande œuvre, et nous sommes aujourd’hui ses spectateurs privilégiés. Pour mon plus grand plaisir Ali Mahdavi est avec nous ce matin !

Vous pouvez retrouver Ali sur instagram @alimahdaviparis et sur son site www.alimahdavi.com