C'est une histoire pas comme les autres. Bertrand Besse Saige est l'auteur d'un ouvrage sur la résilience intitulé « Le guerrier immobile ou la métamorphose de l'homme blessé ». Pour symboliser l’homme blessé, Guy Taburiaux et Bertrand Besse Saige ont sculpté, à quatre mains, « L’Homme qui roule ». Bertrand Besse Saige aura prêté ses mains imaginaires car il est paralysé à la suite d’un accident. Ce « guerrier » n'a pas vocation à rester immobile. Car cette sculpture, maintenant haute de plus de deux mètres, est devenue un projet : elle doit désormais être exposée à l'Unesco, aux côtés de « l'Homme qui marche », une sculpture d'Alberto Giacometti, un personnage nu et fragile pour symboliser l'homme.

L'Homme qui marche de Giacometti va vers un homme meilleur, un Homme qui roule ?

La démarche est assurée, car cette marche est celle vers un monde meilleur. Le buste légèrement incliné, les bras ballants dans la position du balancier, le regard droit, les jambes très longues, tous ces éléments contribuent au dynamisme de l'œuvre et accentuent l'effet de marche. « L'Homme qui roule », lui, c'est la métamorphose d'un homme blessé, qui démontre qu'un handicap, peut s'intégrer dans le destin d'un être humain. La symbolique est forte de proposer de réunir ces deux sculptures côte à côte. 

Réunir Lenín Boltaire Moreno Garcés, Président de la République de l'Equateur et Emmanuel Macron

Ce projet, c'est celui de quatre personnalités : Bertrand  Besse Saige créateur de la sculpture de l’Homme qui roule, Jean-Pierre le Goff son mécène, Édouard Braine, ancien ambassadeur, son agent diplomatique et Philippe Pozzo di Borgo son parrain. Leurs mots d'ordre : Fragilité, Solidarité, Résilience et Ténacité. Leur objectif : que cette statue soit désormais offerte par le premier président en chaise roulante, Lenín Boltaire Moreno Garcés, Président de la République de l'Equateur et par Emmanuel Macron à l'Unesco où est exposé l'un des exemplaires de la statue de Giacometti. Ce projet est maintenant en marche. La radio Vivre FM l'attend de pied ferme en attendant son transfert à l'Unesco. Affaire à suivre !