La France compte 80 000 aveugles et 1 300 000 personnes très malvoyantes. La difficulté, c’est qu’un homme ou une femme sans canne ni lunettes noires peut susciter des réactions d’incompréhension. « J’ai l’exemples de quelqu’un qui demande dans quelle rue elle était et la personne lui répond très agressivement ''écoutez, il y a le nom de la rue sur la plaque qui est en face de vous''  » raconte Gabriel Nomazy, président de l’Association Valentin Haüy, une association qui intervient dans le domaine de l’insertion des personnes déficientes visuelles. Cette association forme aussi bien à des métiers qu'à l’apprentissage du braille ou à la promotion du livre audio et du cinéma audiodécrit.

Des ateliers pour comprendre le cécité

Ce 13 juin, l’association donne un aperçu de ses activités dans l’enceinte d’un village Valentin Hauy installé sur le parvis de la mairie du 4e arrondissement parisien. Cette journée s’inscrit dans le cadre du mois parisien du handicap qui se déroule dans la capitale jusqu’au 6 juillet. Le public peut s’initier au cécifoot, le football adapté au handicap visuel, dans lequel les joueurs ont les yeux bandés, avec un ballon qui fait du bruit. Il s’agit d’un sport paralympique. Autre atelier, la découverte du braille, des expositions tactiles et la présentation d’objets dit « intelligents ». Parmi les innovations, on trouve une canne électronique capable de signaler les obstacles en émettant des vibrations.

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