Indemnisation, réinsertion sociale et professionnelle, santé au travail, accessibilité… La FNATH souhaite « libérer la parole » des personnes handicapées. Au-delà de ses 100 000 adhérents, l’association souhaite faire témoigner beaucoup de monde à l’occasion du grand débat national. Parmi les revendications que porte la FNATH on trouve l’accompagnement et l’indemnisation des accidents du travail et des maladies professionnelles. Dans ce domaine, la législation date de… 1898, « l’époque de Zola ! » s’indigne Nadine Herrero, la présidente de la FNATH. Le cadre reste le même, à part des points modernisés par la jurisprudence. A titre de comparaison une personne victime d’un accident de la route sera beaucoup mieux accompagnée, prise en charge et réinsérée.

La différence de traitement selon les maladies professionnelles

Même parmi les maladies professionnelles, la FNATH cite des écarts de traitement. Pour l’amiante par exemple il existe des fonds d’indemnisation qui prennent en charge le patient exposé à des substances reconnues comme dangereuses. Mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. « Quelqu’un qui va attraper un cancer des sinus parce qu’il aura travaillé dans une scierie aux poussières de bois, eh bien lui il aura une réparation forfaitaire de rien du tout et il finira peut être sa vie avec le RSA ou les minimas sociaux », explique Nadine Herrero. Et la présidente de la FNATH de préciser que la consultation durera « le temps qu’il faudra », quitte à dépasser le 15 mars, la date de la fin du grand débat national, parce que l’association considère « J’ose espérer qu’après le grand débat, les questions vont rester et vont continuer à être débattues ». Les internautes peuvent contribuer en se rendant sur une page dédiée du site de la FNATH.

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