Ils sont dix, six filles et quatre garçons. Le mois dernier, ces étudiants en biologie ont préparé des niches dans un refuge de Seine-Maritime, à Cluy-Saint-Fiacre. Ils ont repeint ces niches destinées à accueillir de vieux chiens durant la période hivernale. En musique, sous la pluie et sous le regards de quelques chats qui les regardaient d’un air étonné ces travailleurs du week-end. Les abris isolés du froid ont été livrés par la fondation 30 millions d’amis. Le bénéficiaire c’est l’association AVA, Aide aux vieux animaux qui gère le refuge. Ceci est le premier chantier solidaire rendu possible par la plateforme Solidarité refuges.

Les associations manquent de bras

Ce site permet de mettre en relation des associations refuge comme AVA et des particuliers qui souhaitent leur apporter de l’aide matérielle. Et avec la raréfaction des emplois aidés, les associations ont limité leur personnel payé. « Aujourd'hui, le personnel se limite aux urgences, c'est à dire soigner, nourrir, s'occuper concrètement des animaux. Mais tout ce qui concerne le confort, le bien-être par des sorties, des caresses, du contact avec l'homme, eh bien tout cela a été réduit parce qu'il y a moins de gens », explique Karine Renard, la créatrice de Solidarité refuges. La plateforme a reçu d’autres propositions d’étudiants bénévoles. Les particuliers peuvent aussi proposer leurs services. Solidarité refuges compte 200 membres.

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