Le livre autobiographique « Z’Handivie’f » aux éditions du Panthéon retrace le parcours de François Zeugin. Dès ses premiers mois, À la suite d’un vaccin anodin pour la variole, il devient paralysé et son développement cognitif est ralenti. Cela englobe l’ensemble des processus mentaux liés à la prise d’information et de connaissance comme la mémoire, le raisonnement ou l’apprentissage par exemple.

Mais c’est seulement à 7 ans qu’un médecin de l’association des paralysés de France (APF) annoncera officiellement le verdict. « J’étais courbé et comme une poupée de chiffon » décrit François Zeugin  Sa mère a arrêté de travailler pour se consacrer essentiellement au bien-être de son fils. Avec l’aide d’ostéopathes venant de différents coins du globe, son état s’améliore de jour en jour. « J’en ai bavé, j’avais tout le temps mal et je parlais lentement même si j’ai accéléré depuis le temps. »

Les douze travaux de François Zeugin

Il enchaînera les différents métiers tout au long de sa carrière en passant par la photographie, un magazine spécialisé d’un ami sur la moto ou des entreprises d’assurance. Il se fait remercier par une première à cause de sa lenteur à l’écrit. Il sera engagé dans une autre entreprise : « France Assurance » et va évoluer aux archives puis au centre de formation où il sera chargé de filmer les stagiaires et repasser les films après. Ne sachant pas manier un magnétoscope, il accepte quand même la mission et apprend grâce à ses collègues en les observant.

Engagé dans le syndicalisme à la CFDT depuis quarante ans, il n’y va cependant pas pour faire de la figuration. C’est un véritable engagement qui tient à coeur François Zeugin durant ces multiples années.

« Je ne regrette pas la vie que j’ai vécu. » Marié et installé à La Grande-Motte depuis sa retraite il y a 4 ans, François Zeugin prouve qu’avec sa détermination et sa force de caractère, il a réaliser de nombreuses choses malgré sa paralysie originelle.