Geneviève Peigné, auteur

 Un jour, Geneviève Peigné découvre dans la bibliothèque de sa maman tout juste décédée et atteinte de la maladie d’Alzheimer, vingt-trois polars annotés de commentaires dans les marges de ces livres… Il s’établit alors une sorte de dialogue entre la patiente et les auteurs, entre la malade et les héros de ces intrigues policières. En découvrant ces livres, Geneviève Peigné découvre une sorte de journal intime laissé par sa mère. Un journal qui lui permet de découvrir l’intériorité de cette personne et de la maladie.  Quelques mois après sa mort, Geneviève découvre cette collection de livres  et une activité qu’elle ne soupçonnait pas. À travers la lecture de ces confessions souvent très prosaïques sur la douleur, commence un dialogue posthume autour du livre et de l’écriture, qui pousse l’auteure à s’interroger sur elle-même.


Geneviève Peigné, après avoir enseigné les lettres en Pologne, aux Antilles et en Algérie, a publié, sous son nom ou celui de Geneviève Hélène, quatre ouvrages chez Jacqueline Chambon, deux aux Éditions Virgile et chez Agnès Pareyre et Potentille. Plusieurs livres d’artistes en collaboration avec Claude Stassart-Springer, Jean-Marie Queneau, Petra-Bertram Farille et Catherine Liégeois.
Elle a aussi fondé, dans la Nièvre, le festival Samedi poésies dimanche aussi.


"Linterlocutrice" de Geneviève Peigné aux éditions Le Nouvel Attila