Pistorius

Pistorius condamné à 5 ans de prison.

Oscar Pistorius conduit en prison dès la fin de l'audience
Oscar Pistorius conduit en prison dès la fin de l'audience
Oscar Pistorius a été condamné à 5 ans de prison ferme. Il a été conduit à la prison de Pretoria. Selon son oncle, il doit effectué "au moins 1/6ème de sa peine". S'il devait être libéré avant, il ne pourrait pas reprendre les compétitions selon un porte parole du comité international paralympique repris par le journal britannique The Gardian.

Pistorius est derrière les barreaux de la prison de Kgosi Mampuru de Pretoria depuis ce mardi midi pour entamer sa peine de 5 ans de prison, en condamnation de l'homicide de sa petite amie Reeva Steenkamp. Il devrait être incarcé dans l'aile médicale de la prison. La juge Thokozile Masipa a condamné le champion en expliquant : "J'ai dans l'idée qu'une peine sans privation de liberté enverrait un message négatif à la société. Mais, d'un autre coté, une sentence trop longue ne serait pas non plus appropriée parce qu'elle ne prendrait pas en considération la pitié." Alors que la défense demandait une peine de travaux d'intérêt généraux, la juge a considéré que la faute méritait une peine de prison. Enfin la juge a rappelé : "Les tribunaux ne sont pas fait pour établir des concours de popularité mais pour dispenser la justice. Le grand public doit comprendre la différence entre une punition et une vengeance".

La famille de Pistorius explique que pour ce type de condamnation (homicide involontaire) la peine minimale à exécuter est d'un sixième du total, soit 10 mois. Selon l'autorité d'exécution des peines le minimum de peine exécutée est de 20 mois. Les discussions porteraont maintenant sur ce délai. L'oncle du champion Arnold Pistorius a indiqué que la famille "acceptait le jugement" ce qui semble indiquer qu'elle ne ferait pas appel.

Pas aux jeux de Rio quoiqu'il arrive

Cité par le quotidien britannique "The gardian", un porte parole du comité paralympique international (IPC) explique que, quelque soit la durée de la peine effective et même en cas de libération anticipée, le champion serait exclu des compétitions jusqu'en 2019. « Il sera banni des jeux de Rio, même si il sort de prison avant ». La question de savoir si il pourra circuler en dehors de l’Afrique du sud après une éventuelle libération anticipée reste entière a expliqué ce représentant de l’IPC.