Polémique
PETA France poursuivie pour un parallèle entre condition animale et handicap mental
PETA France s'attache à défendre les droits des animaux. Mais sur son site l'association s'est risquée à un parallèle avec la situation des handicap. Dans sa Foire aux questions, le site de l'association écrit que " de la même façon, un handicapé mental a des droits, même s'il n'est pas mignon ou si personne ne l'aime ".
La phrase a mis le feu aux poudres. Le 25 août le blog Wheelcome publie cette citation. Les réactions et les critiques s'enchaînent, notamment sur les réseaux sociaux. " Nous avons reçu beaucoup de mails " déclare Cyril Ernst, porte-parole de l'association, qui nous assure que la page existe depuis des années. Ce responsable présente des excuses aux personnes choquées par les propos, il maintient cependant le même raisonnement. Le responsable met sur le même plan les mauvais traîtements subi par les " handicapés mentaux " par le passé et la situation des animaux de nos jours.
La polémique risque de se poursuivre devant les tribunaux. Le Collectif citoyen handicap déclare avoir contacté PETA France pour dénoncer les propos et demander leur suppresion sur Internet. Dans un second temps, voyant que sa demande n'avait pas été satisfaîte, le collectif a déposé une plainte et saisi le défenseur des droits comme l'explique Meryem Duval, vice présidente de l'association.
L'Union des mamans d'enfants handicapés a également saisi la justice. PETA France n'a pas souhaité réagir à ces poursuites, le 27 août M. Ernst déclare n'avoir reçu aucune assignation en justice.
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