Parkinson
Journée Mondiale de la maladie de Parkinson
Cette Journée Mondiale est organisée aujourd’hui par l’Association européenne de la maladie de Parkinson. 150 000 personnes en sont atteintes en France.
L’Association européenne de la maladie de Parkinson choisit de fêter cette journée le 11 avril, jour anniversaire de la naissance de James Parkinson (1755). Ce médecin anglais décrit en 1817, pour la première fois, la maladie sous le nom de « paralysis agitans » (paralysie agitante). Elle sera plus tard renommée « Maladie de Parkinson » en son honneur, par le neurologue français Jean-Martin Charcot.
Dans certains pays, elle n’est pas toujours célébrée le 11 avril. En France, en 2013, c’était le 12 avril. Cette année, l’association France Parkinson l’a célébré le 10 en organisant un colloque sur le sujet, au Théâtre de la porte Saint-Martin à Paris.
150 000 personnes atteintes en France
Cette maladie neurodégénérative atteint 150 000 personnes dans notre pays. Chaque année, 14 000 nouveaux cas sont découverts. Les personnes de plus de 60 ans sont principalement affectées et 1,5% de la population française de plus de 65 ans en est atteinte. Néanmoins, 5% des patients souffrent d’une forme génétique rare de l’affection qui se manifeste avant l’âge de 40 ans.
Les malades perdent peu à peu le contrôle de leurs mouvements en raison d’une disparition progressive des neurones. Le manque de dopamine dans le cerveau qui résulte de cette disparition est responsable des troubles évolutifs, essentiellement moteurs.
Des médicaments peuvent retarder la maladie
Les traitements médicamenteux actuels permettent souvent de retarder l’évolution de la maladie de plusieurs années. Pendant 5 à 6 ans, les symptômes sont restreints dans beaucoup de cas. Les troubles peuvent même être invisibles durant cette période qualifiée de « lune de miel » par certains spécialistes.
Mais après cette période, les troubles et effets secondaires apparaissent ou s’intensifient. Les posologies doivent alors être augmentées. Lorsque les effets des médicaments sont insuffisants, il existe une alternative pour certains patients, la Stimulation Cérébrale Profonde (SCP) mise au point dans les années 90 par une équipe française. Il s’agit d’une opération qui consiste à installer des électrodes dans la partie du cerveau atteinte. Un pacemaker externe les stimule et prévient le manque de dopamine. Cette solution est utilisée en dernier recours, notamment en raison des risques pouvant être entraînés, infection cérébrale dans le pire des cas. Cette intervention chirurgicale peut faire ralentir de 5 ou 10 ans le développement de la maladie.
La thérapie génique : solution prometteuse mais encore en devenir
Les scientifiques portent également beaucoup d’espoir dans la thérapie génique Celle-ci consiste à administrer un ou plusieurs gènes impliqués normalement dans la production de la dopamine.
Tout comme la SCP, la thérapie génique (non encore accessible au public) s’adresse aux seuls patients dont les troubles de la motricité s’expliquent uniquement par un déficit de dopamine. En janvier 2014, une équipe de chercheurs a annoncé des résultats encourageants : des gènes thérapeutiques introduits dans le cerveau de 15 patients ont relancé leur production de dopamine. C’est un premier pas vers un traitement de fond efficace, d’après les spécialistes.
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