Personnes âgées seul

Un plan pour faire sortir les personnes âgées de leur isolement

Michèle Delaunay et Brigitte Ayrault s'engagent pour sortir les personnes âgées de leur isolement.
Michèle Delaunay et Brigitte Ayrault s'engagent pour sortir les personnes âgées de leur isolement.

Le Rapport Monalisa remis en fin de semaine dernière pose les bases du futur plan de mobilisation en faveur des personnes âgées. Les jeunes du Service civique et des bénévoles seront mis à contribution.

1,2 millions de personnes de plus de 75 ans sont en situation d’isolement en France, soit le quart de cette population et leur nombre ne cesse d’augmenter. C’est pour lutter contre ce phénomène que l’initiative Monalisa – Mobilisation nationale contre l’isolement social des âgés – a été lancée.

Agir sur trois niveaux

Même si l’objectif final de Monalisa est de mobiliser la solidarité des citoyens en faveur des personnes âgées, le plan préconise de s’attaquer au phénomène en se basant sur trois champs d’action : le national, le départemental et le local. Les actions des associations françaises ne seraient plus isolées, mais réunies sous une bannière commune.

Organiser un réseau national

 

Le rapport est parrainé par Brigitte Ayrault et rassemble une trentaine d’organisations, associatives ou publiques, telles que La Croix-Rouge ou les Petits frères des pauvres. Les auteurs proposent de créer une association nationale dénommée Monalisa, regroupant des acteurs de divers associations, mutuelles, collectivités locales, etc.

Un comité national doit être crée pour le printemps 2014 afin d’animer cette mobilisation dans la durée. Une charte devrait encadrer et accompagner ce futur partenariat national.

Cibler les « zones blanches »

Le travail du département consistera à identifier les « zones blanches » où les personnes âgées sont particulièrement victimes d’isolement. Une fois ces zones identifiées, des « équipes citoyennes » coordonnées par Monalisa pourront entrer en scène. Ces équipes seraient composées de bénévoles volontaires et de jeunes du Service civique.

Les auteurs du rapport estiment le coup de cette opération à 2 millions d’euros par an.