Baromètre Ocirp

les Français et la perte d'autonomie

67,4% des Français veulent une loi sur la perte d'autonomie
67,4% des Français veulent une loi sur la perte d'autonomie
L'Ocirp publie son étude annuelle pour mesurer la perception des Français sur la perte d'autonomie. Au fil des ans, les citoyens prennent de plus en plus conscience de l'existence du risque de dépendance et de la nécessité d'y apporter des solutions, tant sur le plan individuel que sur le plan politique.

Les Français veulent une loi sur le financement de la perte d'autonomie. En cette période electorale, ils demandent aux politiques de prévoir la perte d'autonomie et de légiférer sur le sujet. A la question posée par le baromètre le l'Ocirp, de savoir si ils veulent une réforme du financement de la dépendance, plus des deux tiers d'entre eux répondent favorablement.


les Français veulent une loi sur le financement de la perte d'autonomie

En 2016, comme en 2015, le recours aux prélèvements obligatoires pour financer le risque de perte d'autonomie est peu apprécié́. Une nouvelle journée de solidarité́ (come celle du lundi de Pentecôte) et l’assurance complémentaire recueillent des opinions majoritairement favorables.

A la question de savoir si les proches et en particulier la famille peuvent aider au quotidien les personnes agées, les Français répondent désormais "non" majoritairement. D’année en année, ils ont de plus en plus conscience de la difficulté́, pour la famille, d’aider les personnes en perte d’autonomie au quotidien (– 20,5 points entre 2008 et 2016). Ces réponses sont à rapprocher du poids croissant (financier, psychologique et sanitaire) qui pèse sur les proches aidants. Ils souhaitent pouvoir faire appel à des professionnels.

Les aidant considèrent que leurs employeurs doivent aussi prendre en considération leurs besoins particuliers.

Les salariés veulent que leurs droits soient renforcés. Ils demandent en particulier que leur retraites soient maintenues si ils doivent s'arreter de travailer pour aider un proche

Les aidants veulent que leurs droits soient protégés par leurs employeurs. Ils demandent à pouvoir avoir des aménagements d'horaires (78,1%) de l'aide pour le répit et surtout que leur droit à la retraite soit maintenu si ils doivent s'arreter de travailler pour aider un proche.