Bac Handicap

Le Bac en poche malgré le handicap

• 11 juillet 2013 à 15:59

Adrien a 21 ans. Diagnostiqué à l’âge de 13 ans comme « dys exécutif », il souffre de troubles cognitifs spécifiques. Pour pouvoir passer son examen il a dû « se battre durant toute sa scolarité », raconte le jeune homme. Grande bataille pour les parents du jeune homme de 21 ans également, car l’examen d’Adrien doit être aménagé pour qu’il puisse réussir ses épreuves. Ils parviennent à mettre en place un tiers-temps et faire durer le passage du baccalauréat sur deux ans avec du temps supplémentaire pour les épreuves. Son bac littéraire en poche, avec une moyenne de 13.75, il peut désormais penser à l’avenir et commencer des études de photographie, sa grande passion.

Thomas, atteint de la maladie des os de verre

Thomas, n’a que 14 ans mais a déjà son bac. Il est atteint d'une forme de la maladie des os de verre. Il ne peut ni écrire ni marcher. Pourtant il a travaillé sans relâche, comme tous ses camarades et même deux fois plus. Résultat : mention très bien pour son bac scientifique. Pour pouvoir passer l’examen final, l’établissement a dû s’adapter à son handicap. Pendant les épreuves, il a dicté les réponses à son auxiliaire de vie, le tout allongé dans un lit dans la salle, comme pendant tout le reste de l’année. Thomas étudie depuis quelques années dans une école « normale ». Mais cela n’a pas toujours été le cas, il y a quelques années « c’était quasiment impossible, tout le monde disait qu’il y n’avait pas sa place » explique-t-il. Avec son bac en poche, Thomas a désormais un nouvel objectif, entrer en classe préparatoire et devenir professeur de mathématiques

« Si on m’avait dit qu’il aurait le bac à la fin de l’année je ne l’aurais pas cru »

Charlie est un jeune dyslexique sévère de 19 ans. Cette année, il a passé son bac scientifique pour la première fois, qu’il a décroché avec 12.2 de moyenne et donc une mention assez bien. Pour Charlie et le reste de sa famille, c’est un réel soulagement. Ils ne croyaient pas qu’il pourrait avoir son diplôme après une « telle année ». Catherine sa mère explique « que l’année de terminale a été très difficile, Thomas a pris beaucoup de retard car il n’arrivait pas à suivre ». Parmi ses plus grandes difficultés, la rédaction, l’orthographe et surtout l’organisation. Pour parvenir à un tel résultat, l’entourage de Charlie a insisté pour qu’il bénéficie de quelques aides. Une demande qui s’est réalisée, le jeune homme n’a pas eu besoin de passer le test de LV2 ni l’oral de sa première langue vivante. Aussi, Charlie « a eu une secrétaire pour retranscrire ses réponses », en plus d’un tiers-temps.