Les fake news sont un phénomène qui a toujours existé, mais il est en augmentation ces dernières années, notamment à cause des réseaux sociaux. Hadjer Reggam s'est rendue au journal Le Monde pour interviewer Samuel Laurent, journaliste et qui s'est fait une spécialité de vérifier l'exactitude d'informations et de déclarations. Nathalie Vandystadt, est porte-parole de la Commission européenne pour le marché unique du numérique, la culture, l’éducation, la jeunesse et du sport.

Le pape François soutient la campagne électorale de Donald Trump. Emmanuel Macron est en couple avec Mathieu Gallet. Un migrant fraîchement arrivé touche davantage qu’un retraité français. Il y’a plus un seul enfant juif scolarisé en Seine-Saint-Denis. Ces informations jnon vérifiées ne sont que des rumeurs déguisées en articles sérieux et c’est ce qu’on appelle des « fake news ». Malheureusement, de telles affiirmations se propagent facilement à travers les réseaux sociaux et elles ont un impact désastreux sur la réputation des personnes et même sur la démocratie notamment en périodes d’élections.

Le grand classique des intox, c’est la photo utilisée hors de son contexte. C’est vrai que parfois ils ne s'agit que des simples partages naïfs  derrière ces  fake news. De telles images sont pourtant produites par des agences digitales qui maîtrisent parfaitement les codes du buzz ou des groupes qui cherchent à battre leurs opposants même si le moyen est indécent.

A l’approche des européennes, les intox s’accentuent pour influencer l’opinion publique et donc influencer le vote de certains, comme on l’a vu aux Etats-Unis. Face à cette menace, la position de l’UE est ferme.

Des mesures pour lutter contre les fake news

La commission européenne s’est engagée à lutter contre les informations bidonnées afin de permettre aux citoyens de voter en toute connaissance de cause. Dans ce cadre, la Commission européenne a présenté en décembre 2018 un plan d’action de plusieurs mesures.

Un code de bonnes pratique a été signé par les entreprises de l’Internet. Les plateformes en ligne telles que Google, Twitter et Facebook s'engagent à lutter contre la désinformation, notamment en assurant la transparence de la publicité à caractère politique. Les sites sont censés fermer les faux comptes qui diffusent des intox. Il est prévu un système de marquage pour les robots automatique qui sont aussi à l’origine des fausses nouvelles.

L'Union européenne a également mis en place depuis mars 2015 une équipe de 14 personnes russophones qui surveiller, détecter et faire un contre-narratif des fakes news qui se répandent dans les pays voisins de l’UE ou les pays de l’Europe centrale ou orientale.

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