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Cannabis : "Ce n'est pas de la défonce, c'est du soulagement"
« Ce n’est pas de la défonce, c’est du soulagement ». Les mots de Laurent Puisais sont forts. Il n’a qu’un souhait : que les autorités permettent la prise du Sativex pour les personnes atteintes de la sclérose en plaques (SEP). Si ce dernier est interdit en France, c’est à cause de son principal composant, le cannabis.
Une grève de la faim pour du cannabis
Se voyant refuser ce traitement qui est autorisé dans plusieurs pays européens (Danemark, Espagne, Allemagne et Royaume-Uni) et possiblement plus d’ici peu, Laurent Puisais a commencé une grève de la faim mi-décembre, qu’il a dû arrêter le 30 décembre. S’il a entrepris cette démarche, c’est pour faire légaliser ce traitement et surtout pour insuffler un message d’espoir aux autres personnes souffrant de la SEP.
Pour Laurent Puisais, les traitements actuels « ne sont pas efficaces » et seul le cannabis peut le soulager. Sa démarche va dans le même sens que celle d’Olivier Asteggiano ; ce dernier, atteint de la SEP, a été condamné pour production et consommation de cannabis.