Politique

Le Président de la République s'engage aux côtés de Handicap International

François Hollande signe la pétition contre les bombes à sous-munitions.
François Hollande signe la pétition contre les bombes à sous-munitions.
François Hollande confirme à Handicap International l’engagement de la France contre les bombes à sous-munitions.

En voyage officiel à Vientiane, au Laos, le Président de la République française a rencontré les représentants de Handicap International à l’Ambassade de France, pour échanger sur les enjeux de la lutte contre les bombes à sous munitions (BASM), qui constituent une menace permanente pour les civils. Cette menace est particulièrement forte au Laos, le pays le plus pollué au monde par les BASM, avec 87.000 km2 de terres affectées par ces engins de mort.


C’est par un geste fort que François Hollande a souhaité marquer cet engagement, en signant le livre « Bombes à sous munitions, arrêtons le massacre » qui regroupe l’ensemble des signataires de la pétition contre les sous-munitions, collectées par l’association de lutte contre ces armes, depuis le début de son combat politique, en 2003. Lors de cet échange, le Président de la République a rappelé l’importance de la lutte contre les sous-munitions comme condition nécessaire au développement du Laos et a salué le travail de Handicap International sur cette question. Il a souligné le rôle que la France doit jouer sur le plan politique, en faveur de l’universalisation de la Convention sur l’interdiction des bombes antipersonnel, un des engagements pris par notre pays, au moment de la signature de ce texte.

"Handicap International sera vigilante quant à la mise en œuvre de cet engagement"


« Pour Handicap International, les propos et le geste du Chef de l’Etat français sont un signal positif d’un engagement de la France contre les bombes à sous-munitions, qui doit au plus vite prendre effet sur le plan financier », commente Jean-Marc Boivin, directeur général de Handicap International France.
Lors de la campagne présidentielle de 2012, le candidat François Hollande avait affirmé dans un courrier adressé à Handicap International son souhait que la France fasse preuve d’une « détermination sans faille » face à ce fléau, et avait assuré l’organisation « de l’entier engagement de notre pays (…) pour remplir pleinement ses obligations en la matière, y compris au plan financier ».


Jean-Marc Boivin a déclaré : « Notre organisation se réjouit de savoir que la France va prendre des dispositions à la hauteur de l’enjeu. Jusqu’à maintenant les financements français en matière de déminage et d’assistance aux victimes demeuraient dramatiquement faibles. Handicap International sera vigilante quant à la mise en œuvre de cet engagement ».