paraplégique Leclerc
Un client paraplégique refusé chez Leclerc
I l est au rayon des eaux minérales quand un vigile vient vers Pascal pour lui dire de sortir immédiatement du magasin au motif que son chien n’est pas admis. Pascal Suchail est paraplégique, il se déplace en fauteuil roulant avec son chien Flocon et Pascal connait ses droits, il a toujours sur lui les documents officiels qui prouvent que son chien est un animal d’assistance. Et il sait que magasins, restaurants, transports admettent les chiens guides. Les textes sont clairs : les animaux d’assistance ne peuvent pas être refusés.
La police contre Leclerc
Mais samedi chez Leclerc, Pascal a beau présenter les papiers de Flocon et les documents de l’association Handi’chien, rien n’y fait. Le vigile exige qu’il sorte. La police est même appelée sur les lieux par le magasin. Mais, arrivées sur place, les forces de l’ordre feront respecter la loi et donneront raison au client contre le magasin. Du coup, la direction jusqu’alors injoignable arrive et présente ses excuses à Pascal Suchail.
Amer
M. Suchail obtient des excuses de la part du vigile. Insuffisant pour le client en fauteuil : la plainte est maintenue à l’encontre du magasin. Elle est portée par l’association Handi’chiens, formatrice de Flocon, le chien d’assistance de Pascal Suchail. La direction a tenté de se racheter, en proposant une rencontre avec des personnes en situation de handicap accompagnée de chiens d’assistance comme Pascal. Ce dernier a refusé. Il ne veut pas qu’on oublie que l’enseigne a refusé un homme en situation de handicap.
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