Cinéma

« L'échappée belle » : l'histoire d'un vieux monsieur qui ne voulait pas aller en EHPAD

"L'échappée belle" de Paolo Virzì avec Donald Sutherland (John) et Helen Mirren (Ella)
"L'échappée belle" de Paolo Virzì avec Donald Sutherland (John) et Helen Mirren (Ella)

Le film « L’échappée belle » qui sort en salle le 3 janvier raconte l’aventure de John et Ella, couple d’octogénaires, qui décide de reprendre la route pour échapper à la maison de retraite. Une histoire d'amour et d'autonomie sur les routes de l'Amérique. Un émouvant road-trip en version Alzheimer !

Ella et John forme un couple de personnes âgées. Petit à petit, ils perdent leur autonomie et une menace pèse sur le couple : ils ne pourront plus rester à leur domicile. Pour échapper à l’hospitalisation qui s’approche à grands pas, Ella et John Spencer vont prendre la route à bord de leur vieux camping-car surnommé "The Leisure Seeker" (traduction "le chercheur de loisirs"). Direction Key West, tout à fait au sud de la Floride et ses paysages paradisiaques. Mariés depuis des années, le couple se remémore, en cours de route, des souvenirs communs dans une Amérique devenue méconnaissable. John perd la mémoire et son Alzheimer est source de situations cocasses comme lorsqu’il oublie sa femme dans une station service. Pendant que les deux retraités partent à l'aventure sur la route, leurs enfants, rongés par l'inquiétude, tentent désepérement de les faire rentrer à la maison.

Les deux rôles principaux sont interprétés par deux stars denenues elles-mêmes des personnes âgées : Donald Sutherland (82 ans) et Helen Mirren (72 ans). Le film a été présenté en compétition à la Mostra de Venise en 2017.

Un conte moderne sur la perte d'autonomie

Les deux héros refusent l’enfermement et s’échappent pour retrouver leur liberté dans les décors extraordinaires de l’archipel des Keys, en Floride. Cette histoire d’amour touchante et drôle à la fois est aussi une réflexion sur le respect du choix de chacun. Entre les rêves (un peu fous) des personnes âgées et l'(hyper) protection des aidants familiaux, qui doit avoir le dernier mot ?