Santé
VIH et hépatites : l'interdiction des soins funéraires levée en 2018
Le 20 juillet, Agnès Buzyn, ministre de la Santé, a signé un arrêté autorisant les soins funéraires pour les personnes porteuses du VIH ou d'une hépatite. Depuis 1986, les personnes porteuses du virus du sida ou d'une hépatite ne pouvaient bénéficier des soins funéraires de conservation. L'arrêté prendra effet le 1er janvier 2018.
Une avancée historique
Pour les associations concernées, cette interdiction représentait une véritable discrimination. Elles se sont montrées très satisfaites de cette avancée. Dans un communiqué commun, Aides, Acte-Up Paris, Sidaction, Sos Hépatites et Sos Homophobie saluent "une avancée historique", six ans après les premières promesses de l'Etat." Depuis 1986, ces associations dénonçaient une interdiction qui empêchait le déroulement du processus de deuil. Comme les mesures de thanatropaxie qui assurent la conservation du corps n'étaient pas pratiquées, les proches ne pouvaient voir le défunt dans de bonnes conditions.
Les association saluent cette décision, elles regrettent tout de même « sa lenteur » qui leur laisse « un goût amer ».