FIPHFP

Rapport du FIPHFP : des actions efficaces mais des finances difficiles

Capture d'écran du rapport 2016 du FIPHFP disponible sur http://fiphfp.publispeak.com/rapport-activite-2016/
Capture d'écran du rapport 2016 du FIPHFP disponible sur http://fiphfp.publispeak.com/rapport-activite-2016/

Le FIPHFP, le Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique, a publié ce mercredi 12 juillet son rapport de l’année 2016. Si le bilan est globalement positif, l’équilibre budgétaire reste incertain.

Depuis 2006, le FIPHFP accompagne les travailleurs handicapés du secteur public dans leur formation, leur recherche d’emploi, leur maintien à leur poste, et leur apporte un soutien en terme d’accessibilité. L’organisme a également un rôle de sensibilisation auprès des employeurs. Il s’agit de l’équivalent public de l’AGEFIPH, qui accompagne pour sa part les travailleurs handicapés du secteur privé.

 

De bons résultats pour 2016

 

Bonne nouvelle : le taux d’emploi des personnes handicapées dans les institutions publiques est passé de 5,17% à 5,32%. Cela représente au total 232 000 bénéficiaires de l’obligation d’emploi. Ces postes dans la fonction publique concernent surtout dans les collectivités territoriales (6,39%), dans les hôpitaux (5,51%) et enfin dans les institutions étatiques (4,34%).

Cette année, 157 millions d’euros ont été distribués, notamment pour le recrutement de 27.000 agents supplémentaires (10% de plus qu’en 2015) et le maintien de 17.000 agents (7% de plus). Les bénéficiaires sont, pour plus de la moitié, des personnes entre 40 et 55 ans. Le FIPHFP a aussi mené plusieurs actions dans l’année, entre organisation régionale repensée et mobilisations de sensibilisation en passant par la nomination d’une nouvelle directrice adjointe.

 

Plus de dépenses que de financement

 

Malgré ces résultats encourageants, les contributions monétaires pour le fonds ne compensent pas entièrement ses interventions. Cette situation dure depuis 2013 et menace à terme la pérennité du FIPHFP. Ce déséquilibre pousse à des économies (4% de dépenses de moins par rapport à 2015) et se traduit par des baisses de financement pour certains services : ainsi, le montant moyen de l’aide à l’accessibilité a chuté de 20% par rapport à l’année dernière.