États-Unis
Présidentielle américaine : le handicap entre communication et polémiques
Il y a d’un coté les Américains handicapés pour Trump et d’un autre les Américains handicapés pour Clinton.
Comme à chaque fois, les candidats visent les groupes de pression pour tenter de rallier à leur cause telle ou telle catégorie d’électeurs. Les personnes handicapées constituent un puissant lobby aux États-Unis et tous les quatre ans les candidats à la présidentielle leur consacrent une partie de leur discours. En 2016 la candidate démocrate se montre aux cotés de personnes handicapées, publie une page sur son site internet pour présenter son programme sur ce thème. Il n'existe pas d'équivalent chez le prétendant républicain à la Maison Blanche.
Coté républicain rien de cela. Donal Trump, il faut dire, a marqué les esprits en novembre 2015. Le magnat de l’immobilier s’était moqué d’un journaliste américain handicapé en imitant son bras atrophié. Les images n’en finissent plus de faire le buzz et seul le site ultra conservateur Catholics for trump explique que le candidat démocrate ne voulait pas se moquer et que, d’ailleurs, il ne connaissait pas le journaliste en question.
L’accessibilité s’invite dans la campagne
Accusé d’avoir ainsi dénigré une personne en situation de handicap, Trump se défend dans les médias : le candidat du Grand Old Party affirme quelques jours plus tard sur Fox News : « J’ai dépensé des millions et des millions de dollars pour rendre mes buildings accessibles ».
Réponses des associations concernées : Trump a aussi perdu des dizaines de procès pour n’avoir pas respecté les obligations légales en matière d’accessibilité.
De son coté, comme d’habitude, la grande organisation américaine du handicap, l’American Disability Association ne prend parti pour aucun des candidats. Elle incite seulement ses adhérents à voter et lance une immense campagne : « Inscrivez vous sur les listes, renseignez vous et votez ! »
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