Paralympiques

Les Paralympiques de A à Z : H comme Haltérophilie

L’haltérophilie apparaît aux jeux paralympiques en 1964. Aujourd’hui, la discipline a su s’imposer comme un des sports de base pour les handicapés physiques. Le seul mouvement ouvert aux personnes handicapées est le développé couché (photo).

Côté règles

En haltérophilie handisport, les athlètes concourent allongés sur le dos, sur un banc spécialement adapté. Les assistants officiels de l’athlète place la barre à hauteur des bras tendus du compétiteur. En deux minutes, l’athlète doit effectuer son essai qui se décompose de la façon suivante : descendre la barre au niveau de la poitrine, la maintenir immobile pendant un court laps de temps puis pousser vers le haut jusqu’à l’extension complète des bras. Pour les athlètes amputés, il leur est possible de soulever le poids à l’aide d’un membre artificiel. Chaque athlète a droit à trois essais. Le gagnant est celui qui soulève le plus de kilos.

Handicap et matériel

L’haltérophilie est une compétition ouverte aux athlètes masculins et féminins ayant un handicap physique. Tous les concurrents sont classés par catégories définies par le poids de chacun et non le niveau de handicap. Ainsi un amputé du membre inférieur peut affronter une personne tétraplégique... Pour respecter l’équité de la compétition, les athlètes amputés doivent majorer leur poids corporel.

Ainsi, il existe 10 catégories comprises entre les moins de 48 kg à plus de 100 kg chez les hommes, et les moins de 40 kg à plus de 82.5 kg chez les femmes.

Que le meilleur gagne !

La France ira à Londres avec 2 athlètes dans ses rangs. En 2008 à Pékin, 1 médaille de bronze avait été obtenue. Il faudra suivre de près cette discipline. Début de la compétition le 30 août au site Excel !


 



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