Starting Block

Les élèves dys du cours Morvan découvrent la radio

• 1 juin 2016 à 10:13

"Les métiers ça se découvre !" C'est le nom du projet de Starting Block. L'association accompagne les élèves de quatrième du collège Morvan pour découvrir le monde professionnel. Ces élèves atteints de troubles dys, de troubles du langage ou de déficiences auditives, participent aujourd'hui à l'émission de Benjamin Mauro. Ils vont apprendre à connaître le métier d'animateur et de journaliste radio en posant toutes leurs questions à Benjamin. Trois encadrants, douze élèves, et de nombreuses interrogations sur ce métier de la voix. 

Un métier exigeant...

"Quelles sont les contraintes pour ce métier ?" demande Vivien. "Etre toujours en forme !, répond Benjamin, même si ton enfant a crié toute la nuit, il faut assurer à l'antenne." 

"Comment gère-t-on le stress ?" "On a toujours un pincement au coeur quand on prend le micro, mais on passe au-dessus. Il faut être réactif, ne pas se laisser dominer par les difficultés. S'il y a un souci à l'antenne, une chanson qui s'arrête par exemple, il faut pouvoir improviser. Il faut de la répartie, mais il faut aussi aimer les autres, avoir de l'empathie pour les auditeurs. C'est un des derniers espaces sociaux, c'est un des derniers lieux où on donne, il faut être généreux, savoir donner de soi-même."

Et beaucoup de plaisir !

Antoine : "Comment préparez-vous et améliorez-vous vos émissions ?"

"Ce n'est pas une question facile, l'amélioration est quotidienne. Moi ça fait trente ans que je fais de la radio, et je fais un métier un peu d'animateur, un peu de journaliste. Il a fallu que je me fasse à l'interview, je sais que j'ai mes limites. Je les connais et j'essaye de les dépasser. "

Paul : "Quel est votre meilleur moment à la radio ?"

"Un des grands moments, il y en a deux : 

Le premier, quand j'ai commencé la radio il y avait des vinyles, on mettait encore des disques. J'ai demandé aux techniciens de m'apprendre la technique. Et un jour tout seul, de 18h à minuit, c'est moi-même qui étais à l'antenne et qui mettais les disques, c'était le pied.
Un autre jour, je faisais des canulars téléphoniques, et j'ai appelé un psychiatre et je me suis mis à rire sans discontinuer pendant une minute. Mais le moment le plus marquant, c'est quand j'ai pris le micro pour la première fois."

Retrouvez toutes les questions et toutes les réponses de Benjamin Mauro dans le podcast de l'émission sur Vivrefm.com