Paralympiques

Les Paralympiques de A à Z : E comme Escrime

L’escrime, ah quel beau sport ! Basé sur le respect de l’autre, la maîtrise de soi, l’escrime handisport diffère très peu de la pratique pour les valides.

Côté règles

Pour commencer, à l’escrime, l’athlète est appelé un tireur.

Assis sur un fauteuil fixé au sol, les tireurs se font face dans un but commun : toucher un maximum de fois son adversaire. Les règles sont les mêmes que celles de la Fédération internationale d’escrime. Quelques adaptations liées à la pratique en fauteuil sont tout de même nécessaires ; comme par exemple, la distance entre les deux tireurs.

Les épreuves, au nombre de 5, sont aussi bien individuelles que collectives. Mais attention ! il ne faut pas trop gesticuler. Durant la rencontre les tireurs doivent rester assis et les fauteuils ne doivent pas être soulevés.

Handicap et matériel

Seuls les athlètes présentant des déficiences motrices participent aux compétitions paralympiques. Ainsi on retrouve des paraplégiques, des tétraplégiques et assimilés, des personnes amputées au niveau des membres inférieurs et des infirmes moteurs cérébraux. Tous sont solidement installés dans un fauteuil roulant maintenu au sol par un appareil bien spécifique qui permet de régler la distance et la position du tireur, selon qu’il soit gaucher ou droitier.

Côté matériel, en escrime, il existe 3 types d’armes : le fleuret, le sabre et l’épée. Quelle sont les différences entre les armes ? Tout simplement la forme de la lame et la surface autorisée des touches.

Que le meilleur gagne !

Les tireurs français ont de grandes chances de médailles. Après l’or et l’argent en 2008 à Pékin, l’équipe de France se rendra à Londres, avec ses 11 athlètes, dans l’intention de faire mieux. La compétition se déroulera au North Arena 2 du 4 au 8 septembre. A la fin de l’envoi, je touche !


 


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