Scolarité, Handicap
On n'a toujours pas de solution
La lutte acharnée des parents de Maxime Grégoire continue. Une fois Maxime sorti du parcours scolaire classique, les parents se tournent vers des instituts spécialisés, mais les dossiers envoyés à la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) restent vains et inefficaces. Aujourd’hui, Maxime est seul face à son handicap. « On a eu une dizaine de réponses négatives : pas complet, pas le bon profil, ils étudient le dossier « d’après eux », ou alors, on est trop éloignés géographiquement » confie son père Ludovic. Le problème, c’est que ça prend du temps. Sur vingt demandes, dix sont négatives, et le père de Maxime s’apprête à relancer les dix autres.
Le quotidien de Maxime
Aujourd’hui, Maxime accueille chaque matin une aide à domicile, il suit deux séances d’orthophonie par semaine, profite du centre de loisirs le mercredi avec d’autres enfants et participe à des séances de sport. « On pense à la méthode Aba avec une éducatrice qui viendrait à domicile » ajoute le père. Malgré les efforts des parents, Ludovic confie le comportement difficile de Maxime depuis quelques temps. « Peut être que c’est la séparation, souvent ces enfants ont un contrecoup assez tardif ». En plus, il voit les autres partir à l’école, donc c’est difficile pour lui. « J’ai rédigé une tribune aux ministères de la santé et de l'Education nationale » explique ce dernier, mais, il ne désire pas attaquer en justice parce-que cela va prendre des années pour rien. « On ne sait pas quoi faire » conclue-t-il.
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