Chien Psychologue

Mon chien est un psy

Calvin, la mascotte de Vivre FM, chausse les lunettes du psy
Calvin, la mascotte de Vivre FM, chausse les lunettes du psy
Le labrador de Rachel Lehotkay, psychologue à Genève, n’est pas un chien comme les autres. La présence de Max dans les consultations de sa maîtresse produit des effets bénéfiques pour les patients.

Max assiste la psychologue dans les thérapies qu’elle propose. C’est cette assistance qu’on appelle la « zoothérapie ». Le chien n’est pas le thérapeute, mais il constitue une aide précieuse pour le soin apporté aux patients.
Si Rachel Lehotkay est docteur en psychologie, le chien, lui aussi a suivi une formation. Il a fallu quatre ans d’éducation canine à Max pour pouvoir être dans le cabinet de consultation.


L’apport thérapeutique du chien se manifeste à plusieurs niveaux. Pour commencer, Max permet aux patients d’être plus assidus aux séances ; les adultes ayant un handicap mental viennent plus facilement en consultation parce qu’ils veulent voir Max.


Des bénéfices pour les patients autistes


Les bénéfices sont particulièrement visibles chez les patients en situation d’isolement présentant des difficultés de communication, comme les personnes autistes.
Pour ces patients, promener Max dans la rue est une source d’échange et de dialogue. Ils se tournent grâce à lui vers l’extérieur et développent des aptitudes sociales. Ce premier pas vers une sociabilisation permet également de réduire les comportements inappropriés du type automutilations ou mouvements stéréotypés.


De plus, les stimuli ne manquent pas pendant la promenade d’un chien. Sons, odeurs, visions et même le toucher, grâce au plaisir donné par les caresses de sa fourrure. C’est ce que Rachel Lehotkay appelle « la stimulation multi sensorielle ».

S’y ajoute aussi le sentiment d’utilité et de responsabilité ressenti au cours des promenades. Ce qui est primordial chez des patients dont l’estime d’eux-mêmes est parfois basse.


Le chien plutôt que le chat


La participation animale à certaines thérapies s’explique par l’attachement particulier porté aux animaux de compagnie. Rachel Lehotkay indique ainsi que l’animal, en tant qu’enfant perpétuel, génère « le stimulus de l’attachement ». « C’est un animal social, on peut projeter sur lui et il provoque un comportement maternel qui permet aussi de recevoir et d’exprimer de l’attention ».


Les chiens, beaucoup plus sociables que les félins, sont privilégiés ; notamment les labradors, comme Max, « connus pour être calmes et aimer tout le monde ».