Accessibilité

Accessibilité : "Notre pays ne respectera pas le rendez-vous de 2015"

Claire-Lise Campion considère que la date du 1er Janvier 2015 ne sera pas tenue.
Claire-Lise Campion considère que la date du 1er Janvier 2015 ne sera pas tenue.
La sénatrice (PS) de l'Essonne Claire-Lise Campion a remis le 27 février son rapport au Premier Ministre. Elle indique que l'échéance prévue par la loi de 2005 ne pourra pas être tenue, malgré les progrès effectués, les retards sont importants. Elle souhaite qu'une nouvelle impulsion politique soit donnée à la loi.

La sénatrice s'inquiète de la complexité et de l'absurdité de certains textes et demande donc que les normes d'accessibilité soient revues, afin de vérifier qu'elles sont applicables. Certaines de ces normes entraînent des coûts excessifs, en particulier pour les collectivité locales : elle considère que "le rapport accessibilité-prix est inapproprié". Cette modification des normes doit se faire dans le cadre d'une "démarche concertée".

Afin de prolonger l'impulsion donnée par la loi de 2005, la sénatrice propose que des "Agendas d'accessibilité programmés" soient mis en place pour les établissement recevant du public (ERP). Pour donner plus de visibilité à ces agendas, Claire-Lise Campion leur donne un nom : les "Ad'AP". Elle demande que ces futurs "Ad'Ap" soient validés par les Commissions consultatives départementales de sécurité et d'accessibilité (CCDSA), dans chaque département.

L'accessibiilté "Grande cause nationale" en 2014 ?

Dans son rapport intitulé "Réussir 2015", la parlementaire veut promouvoir une approche pragmatique de la question. Ainsi, sur Vivre FM, au sujet des transports en milieu rural qui posent problème, elle propose qu'on rende accessibles en priorité les arrêts des cars de ramassage scolaire où sont repérés les élèves en situation de handicap. Ainsi on rendra accessible, un par un, l'ensemble des milliers d'arrêts de car sur le territoire.

Enfin, pour mobiliser tous les Français sur la question, elle demande que l'accessibilité soit décrétée "Grande cause nationale" pour 2014, afin de préparer l'échéance du 1er janvier 2015 fixée par la loi handicap du 11 février 2005.